Le test de paternité, une pratique encadrée par la loi

Vous êtes enceinte, mais vous doutez de l’identité du père de l’enfant à naître. Pour éliminer ce doute, il vous est possible d’effectuer un test de paternité. Sachez toutefois qu’en France, ce type de test ne peut se faire que dans le cadre d’une procédure judiciaire. Avant d’entamer cette procédure, voici les essentiels que vous devez considérer.

Quand le test de paternité est-il autorisé ?

Effectuer un test de paternité à l’insu du potentiel père de l’enfant est illégal. De plus, le test de paternité ne peut être effectué qu’à la naissance du bébé. Il vise surtout à établir ou à contester un lien de filiation. Pour que le test soit initié par un juge, vous devez présenter un minimum de preuve. Le potentiel père doit également être consentant pour réaliser le test. Mais dans certains cas, le refus de celui-ci peut être perçu comme un aveu de paternité.

Un test de paternité à des fins informatives

Pour rester discret et éviter toute procédure judiciaire, il est possible d’effectuer des tests à l’étranger. Pour ce faire, il vous faudra fournir des échantillons provenant du potentiel père, qu’il soit consentant ou non. Les résultats de tests obtenus auprès de laboratoires étrangers comme Vaterschaftstest DNA n’ont aucune valeur légale en France. Vous ne pourrez par conséquent pas les utiliser pour faire valoir vos quelconques droits. Les résultats ne seront utilisés qu’à des fins informatives.

Les solutions à éviter

En cas de doute sur la paternité de l’enfant et pour éviter tout conflit dans son couple, une femme peut faire une IVG. L’IVG est légale et c’est une solution rapide et discrète. Toutefois, ses conséquences peuvent être lourdes. D’abord, il y a les éventuelles hémorragies, la stérilité, etc. Ensuite, il y a les conséquences psychologiques. Le doute sur la paternité subsistera et le traumatisme psychologique engendré par l’IVG peut nuire à la vie de famille.